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Bienvenue sur le site officiel du Dojo Kushanku
Karaté GoJu-Ryu

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Informations

Le Dojo Kushanku

Le Dojo Kushanku est un club de Karaté affilié à l’école « Shodokan », école traditionnelle du Karaté Gōjū Ryū d’Okinawa, représentée par Senseï Zenei Oshiro en Europe et en France.

Le Gōjū Ryū est un style de karaté traditionnel réputé pour son exigence et son efficacité.

Vous voulez apprendre à vous défendre, faire du karaté / Self défense ?

Nous vous proposons un enseignement basé sur les fondamentaux du karaté Gōjū Ryū (un des trois styles majeurs de cet art martial Okinawaïen) à travers des cours mixtes enfants (à partir de 8/9 ans), adolescents et adultes, tous niveaux dans une ambiance familiale et chaleureuse.

Vous aurez également la possibilité de vous initier au travail des armes traditionnelles du Kobudo (Bo, Saï, Nunchaku, Tonfa …)

Venez essayer…

 

Horaires des cours :

     Lundi (ou vendredi) : Kobudo – 19h00 à 21h00

     Jeudi : Karaté / Self Défense – 19h00 à 21h00

Contact :

     Email : karate-kushanku@hotmail.fr

Où nous trouver

La salle Righetti se situe à côté de l’école Dracéa :

9 Chemin du Lac
06130 Plan de Grasse

Karaté Gōjū Ryū

Les caractéristiques de notre style (Gōjū-Ryu)

Le Gōjū est resté à Okinawa un karaté traditionnel qui marie des techniques issues de différentes écoles chinoises ainsi que les bases ancestrales d’Okinawa.

C’est Maître Chojun MIYAGI, (successeur de Maître Kanryo HIGAONNA) qui choisit le nom Gōjū
Ryu (« go » signifiant « dur » et « ju » signifiant « doux »), pour souligner que son style intégrait à la fois les styles « dur » et « doux ».
Gōjū s’applique non seulement au karaté, mais à la vie en général ; seule la dureté ou seule la douceur ne permettra pas à une personne de « faire face efficacement aux fluctuations de la vie ». 
Lors du blocage, « le corps est mou et inspire » ; lors de la frappe, le corps est « dur et expirant », ce concept est la caractéristique principale de ce style.

Le Gōjū-Ryu est un système de défense basé sur une synthèse de techniques linéaires dures avec des mouvements circulaires plus doux.
L’utilisation de techniques de blocage circulaires et de mouvements corporels évasifs non seulement détournent et/ou absorbent l’énergie d’un adversaire, mais servent à contracter le corps comme un ressort, puis à déclencher les contre-attaques explosives de ce style de karaté.

Le travail Muchimi dense et collant » en référence au riz gluant qui lorsque vous le touchez, se colle à vous et lorsque vous le repoussez, se colle à vous également) apprendra à ressentir les mouvements du partenaire.

Autrement dit, grâce au contact corporel, vous pouvez savoir si une personne est détendue ou tendue ; équilibré ou non; si votre posture est correcte et stable ou non. Le karatéka apprend à ressentir l’intention d’une personne par contact physique.

Une autre caractéristique du Gōjū-Ryu est la respiration ou Ibuki (息吹), des techniques de respiration qui ont été développées de manière à mettre l’esprit et le corps en harmonie, les unissant à tel point qu’un pratiquant peut utiliser plus efficacement sa respiration et stimuler les organes internes du corps pour aider à atteindre un état de pleine conscience.

Le Gōjū-Ryu donne donc une grande importance au travail de l’énergie interne. Les postures sont stables et puissantes, les coups de pieds bas uniquement (comme « mae-geri » et « kansetsu-geri »), la respiration ventrale sonore, les déplacements courts.

Il comprend des modes de frappes et des déplacements souvent circulaires, visant les points vitaux, le tout assorti de nombreuses techniques de projection et de luxation.

Description et signification du sigle Gōjū-Ryu

Shodokan :  Sho => l’esprit du Samouraï    Do => la voie    Kan => La maison

« La maison où l’on suit la voie du Samouraï »


En résumé si on veut traduire « Goju Ryu shodokan » on peut dire que c’est :

« L’ÉCOLE DU DUR-SOUPLE ENSEIGNÉ DANS LA MAISON OÙ L’ON SUIT LA VOIE DU SAMOURAÏ »

Kobudo

[ En cours de construction ]

Le Kobudo d’Okinawa…

Le kobudō est un art à part entière que l’on peut pratiquer seul, même si le fait de faire du karaté facilite sa pratique, il possède ses propres katas spécifiquement créés pour le kobudō. À Okinawa la plupart des maîtres de karaté connaissent au moins une arme de kobudō.

La pratique du kobudō peut sérieusement enrichir la pratique du karaté par le relâchement qu’il implique dans le maniement des armes, le travail sur la distance, le rythme et le contrôle de l’arme lors du travail avec partenaire.
Le kobudō permet également une meilleure gestion de l’espace par l’attention qu’il faut prêter à son environnement du fait de l’encombrement de l’arme.
En envahissant l’île d’Okinawa en 1609, le clan japonais des Satsuma renforça l’interdiction de posséder des armes tranchantes en fer qui datait du siècle précédent. Cette interdiction privait certes les habitants d’Okinawa d’armes tranchantes en fer, mais pas de moyens de défense, surtout que la plus grande partie de la population vivant de la terre et de la pêche n’avait pas les moyens de posséder des armes en fer qui à cette époque étaient rares et chères.
Les moyens qu’elle avait alors pour se défendre, en plus des pieds et des poings (armes naturelles, soit, mais inefficaces contre un sabre, une lance ou des flèches), furent les objets de leur vie quotidienne, outils agricoles ou domestiques.
Ce sont ces interdictions qui concernaient surtout les classes sociales des fonctionnaires et officiels du gouvernement de Shuri (les Shizoku) qui ont favorisé le développement poussé des techniques de combat à mains nues existantes, le te devenu plus tard le karate, ainsi que l’utilisation, en tant qu’armes, des ustensiles de la vie quotidienne, les kobudō.

Les Maîtres du Kobudo

Deux grandes figures ont marqué le développement du kobudō à Okinawa à travers deux grandes écoles distinctes ayant chacune leurs propres katas et progression.
Il s’agit de Maître Shinken TAIRA (1897-1970) et de Maître Shinko MATAYOSHI (1888-1947). C’est le kobudo de cette école que nous travaillons dans notre dojo.
Maître Shinken TAIRA (1897-1970)
Maître Shinko MATAYOSHI (1888-1947)

Les armes du Kobudo

Le Bô (bâton long de 1,83m en bois dur ou en rotin)
Les Saï (trident en métal)
Les Tonfa (manche en bois des meules à riz)
Le Nunchaku (fléau en bois à 2 sections)
Le Jo (bâton court de 1,22m)
Le Sansetsukon (fléau en bois à 3 sections)
l’Eku (rame)
Les Kama (faucille) (les Kama peuvent aussi être reliées au poignet grâce à des ficelles)
Le Nunti Bo (sorte de lance)
Le Timbei et Seiryuto : (bouclier, machette)
Le Kuwa (bêche de jardinier)
Le Kuwa (bêche de jardinier)
Le Suruchin (corde lestée)
Le Suruchin (corde lestée)
Les tekko (sorte de poing américain)

Sources :
Extrait du livre « Kobudo d’Okinawa, Bo et Tonfa », Zenei Oshiro, Budo Editions
https://www.budo-provence.com/kobudo/les-armes-du-kobudo/

Un peu d’histoire

Un peu d’histoire…

Les échanges culturels entre la Chine et l’archipel des Ryû Kyû remontent à 1372, année où le roi d’Okinawa prêta allégeance à l’empereur MING. Trente-six familles chinoises, issues de la noblesse, s’installèrent alors à Okinawa, à Kume près de Naha. Elles apportèrent avec elles l’art du combat chinois, certains des membres de ces familles étant de véritables Maîtres. En 1609, les Japonais envahissent l’île. Ces derniers instaurent une domination militaire sur l’ensemble de l’archipel. Ils interdisent les armes, pour éviter toute rébellion. C’est à partir de ce moment que les techniques de combat à mains nues (To De) se transmettent secrètement, de Maîtres à disciples. Les entraînements se déroulaient en cachette, le plus souvent la nuit, et étaient basés sur l’efficacité. Ce sont donc les habitants d’Okinawa qui ont donnés naissance à cette méthode de combat à mains nues, appelée par la suite Karaté.

En effet, à l’époque l’art martial local s’appelait “ TE ” ou “ TO-DE ”. C’est sous cette même appellation qu’il fut introduit au Japon, dans les années 20. “ To De ”, qui voulait dire “ Technique de main Chinoise ” pouvait se prononcer à partir d’une lecture japonaise, “ Kara-te ” autrement dit “ Main de Chine ”. Une autre lecture du mot “ Kara-te ” donnait “ Main vide ”. Ce fut Gichin FUNAKOSHI, le père du Shotokan moderne qui, en 1930, adopta cette dernière, afin d’éviter que le karaté ne porte, dans son nom, une origine chinoise trop évidente. Sa décision, dit-on, souleva, si ce n’est un tollé, du moins une réaction très vive parmi les Maîtres vivant à Okinawa. Si Gichin FUNAKOSHI dut se plier à l’air du temps qui était celui du nationalisme japonais, il se coupa d’avec tout un pan de l’histoire du karaté – ou plutôt de l’Okinawa-te, dont les racines sont incontestablement chinoises. L’art de combat à mains nues se développa surtout autour de 3 villes : Naha – Shuri –Tomari et donna naissance à 3 styles majeurs.

Le Naha-Te
Le Shuri-Te
Le Tomari-Te

Le Naha-Te était développé autour de la principale ville portuaire, Naha, qui était un grand centre de commerce. Le Shuri-Te est un style qui était développé essentiellement dans la ville de Shuri, l’ancienne capitale d’Okinawa. C’est là où vivaient le roi et les membres de la noblesse. Le Shuri-Te est connu maintenant à Okinawa sous le nom de Shorin Ryu (style de la jeune forêt), il donna aussi naissance au Shotokan et au Wado Ryu au Japon.

 

Un autre style connu sous le nom de Tomari-Te est considéré comme une ramification du Shuri-Te. Le Tomari-Te était pratiqué dans le village de Tomari. Celui-ci, proche de Shuri, était peuplé surtout d’agriculteurs et de pêcheurs.

Le Naha-Te fut perpétué par Maître Kanryo HIGAONNA.

Au milieu du XIXe siècle, Kanryo Higaonna s’est rendu en Chine depuis Okinawa pour étudier les arts du combat. Il n’était pas le premier et bien d’autres auraient fait la même chose avant lui. La plupart du karaté à Okinawa remonte à la Chine.

Kanryo s’est installé dans la région de Fuzhou (capitale de la province chinoise du Fujian), afin d’y étudier le style de combat de la Chine du sud (en particulier le style de la grue blanche). Il y est resté un peu moins de dix ans, puis est retourné à Okinawa au début des années 1880. Pendant son séjour en Chine, il a étudié les arts martiaux auprès d’un maître nommé Ryu Ryu Ko, également connu sous le nom de Xie Zhongxiang.

Kanryo était largement reconnu et respecté dans la ville de Naha, où il vivait, et dans tout Okinawa. L’un de ses premiers élèves de cette période fut Juhatsu Kyoda. 

Chojun Miyagi (à l’âge de 14 ans) rejoindra également peu après en 1902. Il passa environ 10 ans avec Higaonna, décédée en 1915.

Chojun MIYAGI devint son successeur.

Il se rendit à son tour en Chine pour approfondir ses recherches sur les arts martiaux, car c’est là que son professeur avait étudié. 

Le Goju-Ryu était la combinaison du Naha-Te de Kanryo Higaonna, des arts supplémentaires que Miyagi a étudiés en Chine et des autres formes de To-De pratiquées à Okinawa.

Après la mort de Kanryo Higaonna, Seiko Higa poursuivi sa formation avec Miyagi. Miyagi est rapidement devenu célèbre et était un éminent professeur de To-De à Okinawa. Avec plusieurs autres maîtres, le To-De a été introduit au Japon au début des années 1920. Cependant, un changement de nom était d’abord nécessaire, car To-De se traduit par « main chinoise ». Les tensions politiques entre la Chine et le Japon étaient fortes à l’époque ; par conséquent, un nom plus neutre a été choisi, Karaté qui signifie « main vide ».

En 1929, lorsqu’on demande à Jinan Shinzato (un des élèves de Miyagi) le nom de son art martial après une démonstration sur les principales îles du Japon, il reste bouche bée. C’est parce qu’ils n’avaient pas nommé leurs arts martiaux, donc pour l’instant, il a dit que ça s’appelait Hanko-Ryu. Plus tard, il rapporta cela à Miyagi et c’est alors que celui-ci choisit le nom Goju-Ryu (剛柔流), qui signifie le style du dur et du doux. 

Le nom a été tiré d’un poème de Bubishi. Le nom Goju-Ryu a ensuite été officiellement enregistré auprès du Dai Nippon Butoku Kai en 1933. De nombreux autres maîtres ont rapidement suivi et il y avait maintenant différents styles de karaté tels que Goju-Ryu, Shito-Ryu et Shorin-Ryu. Seiko Higa a officiellement ouvert son dojo en 1931 et a été le premier des étudiants de Miyagi à le faire. Miyagi a poursuivi ses efforts pour répandre le karaté et s’est rendu au Japon à plusieurs reprises pour donner des démonstrations et enseigner. Bientôt, le DNBK a commencé à délivrer les premières licences d’enseignement du karaté.

Le karaté commençait à gagner en popularité. Seiko Higa se rendit à Saipan en 1935 pour enseigner, puis retourna à Okinawa en 1937. Malheureusement, la Seconde Guerre mondiale éclata et l’entraînement s’arrêta.

À la fin de la guerre, Miyagi a perdu son élève principal, Jinan Shinzato, ainsi que plusieurs de ses enfants et toutes ses notes et manuscrits sur le karaté. De nombreux autres maîtres notables sont morts peu après la guerre en raison de la famine. Le premier dojo d’après-guerre a été construit dans la ville d’Itoman en 1947, où Seiko Higa enseignait. Après la guerre, la santé de Miyagi a commencé à décliner.

En octobre 1953, Miyagi meurt d’une crise cardiaque. Au moment où la question de savoir qui lui succéderait a été soulevée, Miyagi lui-même n’avait jamais donné de rang à ses élèves ni nommé de successeur.

Ses élèves les plus âgés (Seiko Higa, Eiichi Miyazato, Meitoku Yagi, et Seikichi Toguchi) au moment de sa mort choisirent de former leurs propres écoles de Goju-Ryu.

Cependant, il est important de noter que Seiko Higa était le seul à s’être également entraîné avec Kanryo Higaonna, ce qui lui a donné un rang plus élevé que tout le monde ; il fut donc considéré comme l’autorité du Goju-Ryu.

Seiko Higa a ouvert le dojo Shodokan en 1960, mais est décédée six ans plus tard (1966)